GYNAISSANCE

MATERNITÉ DE L’HPA – LES VALLÉES

Partenariat avec l’hôpital privé d’Antony

Les différentes interventions


Lors d’une consultation avec votre gynéco-obstétricien, il a pu être décidé une césarienne programmée.
La césarienne est généralement programmée 10 à 15 jours avant le terme (entre 39 SA et 40 SA), mais peut être plus tôt ou plus tard en fonction de l’indication (ie de la raison pour laquelle une césarienne doit être pratiquée)
La césarienne programmée s’effectue le plus souvent le matin.
Selon le protocole, vous arrivez en salle de naissance le jour de la césarienne vers 9h, en étant à jeun (vous avez arrêté de boire, de manger et de fumer) depuis minuit.
A votre arrivée, vous êtes initialement installée dans une salle de pré-travail.
Un enregistrement du cœur de votre bébé est pratiqué pendant 30 mn au moins.
Une voie veineuse (une perfusion) vous est posée par l’infirmière ou par la sage-femme.
Vous êtes ensuite installée au bloc opératoire, où une analgésie loco-régionale (en général une rachi-anesthésie) vous est posée.
Votre mari est ensuite habillé en tenue de bloc, afin de pouvoir rester à vos côtés.
Ainsi, lors de la naissance de votre bébé, votre conjoint et vous même partagez ce moment au bloc, entourés de la sage-femme chargée de réceptionner votre bébé.
Après la naissance, votre bébé peut bénéficier du peau-à-peau avec votre compagnon dans la salle qui vous a accueillie à votre arrivée.
Dès votre retour du bloc, vous pourrez vous aussi pratiquer le peau à peau avec votre enfant.
L’équipe médicale vient régulièrement surveiller vos saignements ainsi que votre douleur.
Au bout de 2 à 3 heures, vous retournez dans le service de suites de couches avec votre bébé et votre conjoint.

La conisation consiste à enlever chirurgicalement une portion du col utérin.

La pièce prélevée est en forme de cone, sa base est plus ou moins large (1 a 2 cm), sa hauteur est en moyenne de 15 mm.

Elle est réalisée le plus souvent devant l’existence d’anomalies du col. En l’absence de traitement, ces lésions peuvent évoluer après plusieurs années vers un cancer du col de l’utérus, ce qui justifie l’ablation d’une portion de celui-ci.

L’intervention a deux buts principaux.

  1. Elle permet de confirmer la nature exacte de la lésion et son étendue à la surface du col et dans la portion de canal cervical qui a été enlevée.
  2. Elle est également thérapeutique, c’est-à-dire qu’elle normalise le col et rend exceptionnelle l’évolution vers un cancer du col.

L’intervention peut être réalisée sous anesthésie générale ou loco-régionale (péridurale ou rachianesthésie).

La conisation s’effectue par les voies naturelles. Elle peut être réalisée à l’aide d’un bistouri d’une anse électrique ou d’un laser. L’utilisation d’une anse électrique est la plus fréquente.

La conisation est une intervention fréquente qui comporte peu de risques.

Le principal risque est hémorragique. Le risque de saignement existe dès les premières heures, et pendant les 15 jours suivant l’intervention. La survenue d’un saignement continu doit faire consulter dès que possible votre médecin.
Cela peut nécessiter la mise en place d’un tamponnement par une mèche (compresse) vaginale. Dans de rares cas, l’hémorragie peut nécessiter une ré-intervention. 

La conisation ne provoque aucune douleur post-opératoire, éventuellement une gêne transitoire évoquant des règles douloureuses.

Cette opération préserve la possibilité de grossesse ultérieure. Les conséquences sur la fécondité sont rares. Il existe une légère augmentation du risque d’accouchement prématuré pour les grossesses ultérieures, et il conviendra de signaler cet antécédent de conisation au(x) professionnel(s) qui suivra(ont) votre(vos) prochaine(s) grossesse(s).

Tardivement, un rétrécissement (sténose) du col peut survenir et empêcher l’écoulement normal des règles et la surveillance ultérieure du col. Cette sténose peut nécessiter une simple dilatation et plus rarement une nouvelle intervention. Rarement, elle peut entraîner des difficultés d’ouverture du col au moment d’un accouchement.

Il s’agit d’un « relâchement » des tissus de maintien des organes génitaux, de façon plus ou moins associée et plus ou moins marquée.

En fonction du degré, on peut être amené à proposer différentes techniques de correction :

– Soit par les voies naturelles en tentant de refaire un soutènement à l’aide des tissus existant ou en utilisant du matériel prothétique.
– Soit par cœlioscopie avec également utilisation de matériel prothétique : c’est la promontofixation.

Anciennement appelée « ligature de trompes »

Cette démarche doit être considérée avec une grande attention pour 2 raisons essentielles :

  • son caractère devant être considéré comme définitif
  • sa réalisation par une intervention chirurgicale à part entière avec tous les risques qui y sont inhérents.

Les conséquences en sont :

  • qu’elle n’est pas souhaitable chez une femme jeune
  • qu’elle est plutôt réservée aux contre-indications des autres méthodes contraceptives.
  • qu’un délai de réflexion est nécessaire. Il est de 4 mois officiellement.
  • dans la plupart des cas ce geste peut être réalisé sous hystéroscopie
  • que tous les risques doivent être pesés. (risques de la : cœlioscopie , hystéroscopie )

De plus, il faut retenir que quelque soit la technique, elle n’est pas sûre à 100% : il existe des échecs (grossesses intra-utérines et extra-utérines)…

Une fiche d’information doit impérativement être signée.

Le principe Essure®

Le principe Essure® consite sous hystéroscopie à introduire dans l’orifice de chaque trompe un petit dispositif qui au fil du temps (3 mois) entraine l’obturation de cette partie de la trompe. Les avantages sont liées à la technique hystéroscopique en ayant toujours à l’esprit qu’il s’agit d’une intervention chirurgicale à part entière.

Mais il existe des échecs de la pose pour des raisons imprévisibles et peut donc être discutée la réalisation d’une cœlioscopie

Dans la grande majorité des cas, l’intervention consiste à retirer le kyste (kystectomie) en conservant l’ovaire. Elle est réalisée sous cœlioscopie.
Mais des circonstances particulières (saignement, difficultés non prévisibles etc…)  peuvent contraindre, à changer de voie d’intervention et à pratiquer une ouverture de la cavité abdominale (laparotomie).

L’ablation de l’ovaire est rare mais peut par contre être proposée d’emblée chez une patiente ménopausée.

La myomectomie est une intervention qui consiste à retirer un fibrome utérin. Les indications peuvent se résumer à son caractère symptomatique.

Selon sa situation par rapport à l’utérus et son volume, plusieurs type d’abord sont envisageables :

  • de la voie endoscopique quand il est dans la cavité et pas trop volumineux,
  • à la laparotomie quand il est dans la paroi ou à « l’exterieur  » de l’utérus ou quand il est trop gros pour être opéré en coelioscopie.

Nymphoplastie ou plastie des petites lèvres.

Conseils pour limiter les risques de nécrose du lambeau :

  • technique chirurgicale : éviter les lambeaux trop fins et les points trop serrés ;
  • règles hygiénodiététiques : arrêt du tabac ;
  • signes précurseurs : douleurs puis décoloration cutanée.

Conseils pour limiter les risques de désunion :

  • technique chirurgicale : suture en plusieurs plans avec surjet dermodermique ;
  • règles hygiénodiététiques : respect du protocole de soins locaux afin d’éviter les macérations, ni rapports sexuels ni bains pendant trois à quatre semaines ;
  • signes précurseurs de désunion : œdème sous les cicatrices.